le sacre de l'inutilité
L’administration excelle dans l’art de déplacer les courants d’air. Elle est devenue en moins d’un siècle un lieu où est enseigné l’inutilité la plus inféconde et transforme n’importe quel énarque en gratte papier passif et inefficace…
Dotée de l’informatique, elle réussit la prouesse de sous-exploiter ses vertus en matière de communication et d’en faire un outil développé par des ânes, pour des ânes…
Et si en théorie l’administration est une nécessité incontournable de notre système étatique, empiriquement elle engendre une déperdition d’énergie et de productivité, digne d’un conseil des ministres…
De plus elle avilit ses employés avec brio, valorisant l’incompétence et s’opposant avec fermeté à tout « excès de zèle » qui pourrait s’avérer profitable !
Jamais l’on avait sacré l’inefficience sur l’autel de la paresse avec une telle ferveur !
Le fonctionnaire (paresseux notoire), est un animal soucieux de rester accroché à sa branche et quand il se réveille, c’est pour montrer ses crocs face à ceux qui tentent de l’en déloger…
